Vous êtes ici

Au cours de sa mission de terrain dans la ville de Zemio, le Représentant de l’UNFPA a eu l’occasion de rencontrer le groupe de travail VBG, qui est sous le lead de IRC.

Dans les discussions, le groupe a fait savoir qu’il reste encore beaucoup de choses à faire dans la communauté, car selon les coutumes et les traditions dominants, les femmes n’ont pas droit de dénoncer si elles font face à n’importe quels types de violences basées sur le genre. La femme de Zemio est dans une ignorance totale sur tout ce qui a trait à son droit en tant que personne humaine et ses droits en tant que femme. Pour mieux les informer, il faudrait faire des séances de sensibilisation pour éduquer et informer les femmes sur leurs droits et amener la communauté à prévenir les cas de violences basées sur le genre.

Au sein du groupe, les acteurs qui s’y retrouvent font de la prévention et la sensibilisation, apportent une prise en charge médicale aux survivantes ; ont mis en place un centre d’écoute pour une prise en charge psychosociale et possèdent des cliniques mobiles pour apporter une assistance médicale pour ceux qui ne peuvent pas arriver à l’hôpital.

Dans leur plaidoyer, les membres du groupe, ont demandé au Représentant si l’UNFPA pouvait apporter une aide en terme de coaching, de mise en place du dispositif de collecte de données sur terrain pour tous les cas de VBG qui se présentent dans la ville et ses environs ainsi que la rédaction de la procédure d’opération standard (SOP) pour le groupe de travail.

Dans sa réponse, le Représentant a fait ressortir la nécessité de renforcer le travail du groupe en promettant d’envoyer le coordonnateur du sous cluster VBG et le responsable du GBVIMS pour renforcer les capacités du groupe en matière de gestion des cas de VBG et pour mieux les orienter sur les Abus et Exploitation Sexuels qui ne sont pas rare selon les membres du groupe. En outre, une présentation du SOP et comment l’adapter à la réalité du terrain sera envisagée au cours de cette mission dès que les restrictions de mouvement liées au corona Virus vont être levées. Concernant la prise en charge médicale, UNFPA va continuer à envoyer les kits post viol et autres kits pour permettre aux acteurs qui travaillent dans la prise en charge médicale de jouer leur rôle d’accompagnement des survivantes de VBG.