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Du 28 au 31 octobre 2016, la réunion de la coordination nationale du programme SR s’était tenue à Bangui, dans la salle de conférence du Centre d’Information et de la Documentation sur le Sida (CIDS), la réunion nationale du programme de Santé de la Reproduction sous le patronage du Ministère de la Santé, de l’hygiène Publique et de la Population avec l’appui financier de l’UNFPA. Cette réunion avait connu la participation de tous les sept (7) directeurs de régions sanitaires ainsi que des trente-huit Chefs de Districts sanitaires du pays et les points focaux SR des régions. 

Les objectifs prioritaires étaient d’une part de faire un état des lieux de la qualité des services offerts dans les régions et d’autre part apprécier le niveau de réalisation en matière de Santé de la Reproduction des principaux indicateurs portant sur la couverture, le monitoring des SOU, l’utilisation, l’efficacité et la qualité  à travers la collecte de données couvrant l’année 2015 et le premier semestre 2016.

Des différentes présentations qui s’étaient succédées, il en ressort que le tableau des indicateurs en santé de la reproduction n’est pas reluisant sur l’ensemble des régions du pays.

A titre d’illustration, en 2015, dans la région sanitaire n°1,  l’ensemble du personnel soignant était au nombre de 661 personnes dont 9 médecins, 78 sages-femmes et assistantes accoucheuses confondues, 4 techniciens supérieurs de laboratoire et 516 personnels non qualifiés, soit 78% de l’effectif total; constitués d’infirmiers secouristes et matrones, pour 154 formations sanitaires.  Cette situation est la même dans les autres régions sanitaires, à savoir les régions: RS2, RS3, RS4, RS5, RS6 et RS7

Un autre défi soulevé est l’insuffisance des moyens de référence qui caractérise toutes les régions sanitaires du pays. En effet, sur l’ensemble du territoire, avec environ 814 formations sanitaires fonctionnelles, 26 structures seulement disposent d’ambulances fonctionnelles et 5 autres de motos ambulances. Ce qui ne permet pas de répondre aux  besoins de santé de la population dans un environnement géographique caractérisé par l’éloignement des formations sanitaires secondaires des principaux centres de références, face au niveau actuel de dégradation avancée des routes et pistes. 

 Du

28 au 31 octobre 2016, la réunion de la coordination nationale du programme SR s’était tenue à Bangui, dans la salle de conférence du Centre d’Information et de la Documentation sur le Sida (CIDS), la réunion nationale du programme de Santé de la Reproduction sous le patronage du Ministère de la Santé, de l’hygiène Publique et de la Population avec l’appui financier de l’UNFPA. Cette réunion avait connu la participation de tous les sept (7) directeurs de régions sanitaires ainsi que des trente-huit Chefs de Districts sanitaires du pays et les points focaux SR des régions. 

Les objectifs prioritaires étaient d’une part de faire un état des lieux de la qualité des services offerts dans les régions et d’autre part apprécier le niveau de réalisation en matière de Santé de la Reproduction des principaux indicateurs portant sur la couverture, le monitoring des SOU, l’utilisation, l’efficacité et la qualité  à travers la collecte de données couvrant l’année 2015 et le premier semestre 2016.

Des différentes présentations qui s’étaient succédées, il en ressort que le tableau des indicateurs en santé de la reproduction n’est pas reluisant sur l’ensemble des régions du pays.

A titre d’illustration, en 2015, dans la région sanitaire n°1,  l’ensemble du personnel soignant était au nombre de 661 personnes dont 9 médecins, 78 sages-femmes et assistantes accoucheuses confondues, 4 techniciens supérieurs de laboratoire et 516 personnels non qualifiés, soit 78% de l’effectif total; constitués d’infirmiers secouristes et matrones, pour 154 formations sanitaires.  Cette situation est la même dans les autres régions sanitaires, à savoir les régions: RS2, RS3, RS4, RS5, RS6 et RS7

Un autre défi soulevé est l’insuffisance des moyens de référence qui caractérise toutes les régions sanitaires du pays. En effet, sur l’ensemble du territoire, avec environ 814 formations sanitaires fonctionnelles, 26 structures seulement disposent d’ambulances fonctionnelles et 5 autres de motos ambulances. Ce qui ne permet pas de répondre aux  besoins de santé de la population dans un environnement géographique caractérisé par l’éloignement des formations sanitaires secondaires des principaux centres de références, face au niveau actuel de dégradation avancée des routes et pistes. 

Aussi,  44% seulement des accouchements attendus sont réalisés dans les formations sanitaires dont 78% en présence d’un personnel qualifié. 57% des accouchements enregistrés sont vus à la consultation post natale.

Aussi, en considérant certains indicateurs tel que le taux de couverture CPN1 (93,7%), CPN4 (47,2%), le taux de couverture en PF (9,5%), le ratio FOSA SONUB (34,3%) et SONUC (25%), on peut attester que l’offre de  services en matière de santé de la reproduction reste un défis pour le pays que les partenaires sont appelés à soutenir de manière efficace afin d’inverser la courbe et garantir un accès universel à la santé à toutes et tous d’ici 2030.**

 

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