Les acteurs et partenaires prenantes dans le 9ᵉ Programme de Coopération entre la République Centrafricaine et l'UNFPA (2023-2027) se sont réunis au Complexe Galaxie pour mener la revue annuelle de l'année 2024 et planifier les actions à mettre en œuvre en 2025. Cette rencontre a permis d'évaluer les progrès accomplis, d'identifier les défis rencontrés et de définir les priorités stratégiques pour l'année à venir.

Lancé en 2023, ce programme de coopération vise à renforcer l'accès aux services de santé reproductive, à intensifier la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et à promouvoir l'autonomisation des jeunes et des femmes.

Au cours de cette session de revue annuelle, les participants ont procédé à une analyse approfondie des résultats obtenus en 2024, à travers des présentations détaillées et des échanges interactifs. Si des progrès significatifs ont été constatés dans l'amélioration de la santé maternelle et reproductive, ainsi que dans l'élargissement des services de prise en charge des survivantes de VBG, des défis persistent? notamment en termes de couverture géographique et de mobilisation de ressources.

"Cette revue annuelle et cette planification sont essentielles pour ajuster nos stratégies et maximiser l'impact de nos interventions," a déclaré Dr Agnès KAYITANKORE, Représentante Adjointe de l'UNFPA RCA, soulignant ainsi l'importance d'une collaboration franche et constructive entre les différents acteurs.

Pour l'année 2025, la collaboration se poursuivra dans le but d'intensifier les progrès vers la réalisation des trois résultats transformateurs du programme, à savoir :

• L'élaboration, l'actualisation et la validation des documents de politiques, plans et stratégies en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR) et de lutte contre les VBG.
• La mobilisation des ressources nationales pour la SSR, en particulier pour la planification familiale.
• Le renforcement des capacités des partenaires nationaux pour améliorer l'offre de services en matière de SSR et de VBG.
• La promotion d'un dialogue inclusif entre les jeunes.
• La mise en place et le soutien aux organes préfectoraux pour la prévention et la lutte contre les VBG.
• La réalisation d'études et d'enquêtes spécifiques sur des thématiques clés afin de rendre les interventions plus efficaces.
• L'appui technique et financier à la réalisation du RGPH4 (Recensement Général de la Population et de l'Habitat 4).

Du côté national, M. Moïse ZAMI, Directeur de Cabinet du Ministère en charge de l'économie, et M. DAKPA Franklin, Directeur Général de l'économie, ont insisté sur la nécessité de :

• Une collaboration franche et sans ambiguïté.
• L'appropriation nationale et la responsabilisation.
• Le respect des droits et obligations de chaque partie prenante.
• Le respect des directives gouvernementales