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La dernière crise socio-politique et sécuritaire ayant secouée la république centrafricaine a entrainé une altération du tissu socio sanitaire et engendrée plusieurs milliers de déplacées. La sous-préfecture de Bambari, préfecture de la Ouaka n’est resté en marge de cette nouvelle crise. Ainsi, la ville de Bambari et ses alentours ont enregistrés des déplacés internes logés dans les sites pour les uns et accueillis dans les familles d’accueil pour d’autres. C’est dans le but d’apporter une assistance à ces populations vulnérables que l’ONG AID, en partenariat avec le Fonds de nations unies pour la population UNFPA (financement CERF) a mis en œuvre le projet d’Appui à l’offre des services de santé reproductive et de VBG pour sauver des vies aux populations (PDI et communautés d'accueil) touchées par la crise humanitaire en cours.

  • Le nombre de personnes touchées par ce projet est reparti comme suit :  
  • 205 Survivants de VBG ont bénéficié de la prise en charge médicale et psychosocial, dont au moins 75% de survivantes de viol bénéficiant d’une prise en charge médicale dans les 72h
  • 11 250 femmes et filles bénéficient des activités d'espaces sûrs ;
  • 20 000 personnes sont sensibilisées sur les VBG, les causes, les conséquences, les moyens de mitigation et le soutien aux victimes
  • 25 survivants de VBG bénéficient des activités d’AGR d’urgence ;
  • 800 femmes et filles vulnérables et affectées bénéficient des kits de dignité ;
  • 60 membres des communautés (volontaires, leaders, associations de femmes/jeunes, etc.) sont formés sur le guide de poche VBG, le référencement de survivants etc.
  • 40 acteurs humanitaires d’autres clusters sont formés sur le guide de poche VBG, le référencement de survivants.
  • Une survivante bénéficiaire lors de notre enquête de satisfaction nous dit « Mbi mou na ala singula mingui na nzoni ye so kwe ala sarana mbi », c’est-à-dire merci beaucoup pour ce que ce projet a fait pour moi, que Dieu vous bénisse ; une autre bénéficiaire des activité de l’espace sure déclare : « mbi iga ti sara mbiti na timbidiko mbeti,mombana i tingu oku »c’est-à-dire je sais maintenant lire et écrire, que ce projet dure même 5 ans .
  • Ces bénéficiaires citées sont des femmes survivantes des VBG ayants bénéficiés de la prise en charge médicale et psychosocial ainsi que de l’alphabétisation, l’une des activités au niveau de escapes sures.