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Durant trois jours (du 16 au 18 mars), vingt (20) jeune filles issues de la communauté des sourds ont été formées sur les violences basées sur le genre et la prévention du VIH/SIDA .

Cet atelier avait été sollicité par l’organisation des Jeunes Filles Sourdes pour la Solidarité et l’Inclusion en Centrafrique (OJFSSIC) dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme. L’objectif était de contribuer à l’amélioration de la prévention du VIH, et de les sensibiliser sur les VBG. Ainsi, les 20 participantes qui serviront comme relais communautaires ont été formées sur les concepts de base des VBG, les procédures de référencement des survivant(e)s ainsi que les méthodes de prévention contre les IST et le VIH/SIDA.

Après la formation, ces relais communautaires vont mener une campagne de sensibilisation de proximité au profit de 200 jeunes sourds sur la prévention du VIH/SIDA, et les VBG afin de réaliser le référencement des jeunes sourds survivant(e)s des VBG vers les structures de prise en charge holistique.

Dans son discours, Dr Alexis NAISSEM, chargé de programme jeunes à l’UNFPA a insisté sur « la nécessité pour les relais communautaires sourdes d’être informés sur le VIH/SIDA, afin de freiner sa propagation en milieu jeune et plus particulièrement chez les jeunes sourds ».

Pour Stéphane NDARA, Coordonnateur terrain des projets VBG/COVID19 à l’UNFPA, « les personnes souffrant de handicap, en l’occurrence les jeunes filles sourdes ne doivent pas être des cibles de VBG dans la société à cause de leur vulnérabilité. Ce sont des personnes à part entière, qui méritent le respect et la considération. Elles peuvent également contribuer au développement de la République Centrafricaine ».

L’atelier avait été enrichit par les directives et jeux de rôle sur la campagne de sensibilisation de proximité et la démonstration du port correct du préservatif par Mme Luce YONGOWANE, chargée de la prévention VIH à l’UNFPA.

Mademoiselle Christelle BALEWANGA, trésorière de l’OJFSSIC, s’est dit « très satisfaite de cette formation axée sur les questions de droit en matière de santé. Elle remercie l’UNFPA pour son appuie et promet relayer toutes les connaissances acquises auprès de ses pairs ».

Rappelons que les adolescents et les jeunes constituent la frange de la population la plus importante en République Centrafricaine. Toutefois, cette couche de la population enregistre un taux de prévalence très élevé du VIH/SIDA et est exposée à toutes sortes de violences basées sur le genre. D’où la nécessité pour l’UNFPA et ses partenaires de lutter contre ces fléaux qui impactent négativement l’avenir de la jeunesse Centrafricaine.