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Avec une population totale de 30509 habitants, selon les données démographiques estimatives de 2019, la ville de Zemio possède un hôpital secondaire qui est beaucoup plus appuyé par les acteurs humanitaires présents sur place.

Au niveau de la santé de reproduction, contrairement à l’hôpital de District d’Obo qui souffre de manque de prestataires de santé qualifié et d’équipement, l’hôpital de Zemio, grâce à l’ONG Alima, possède actuellement trois sages-femmes, qui offrent des services de consultation pré et post natale (2 fois par semaines), de service de planification familiale et une salle d’accouchement, récemment équipé par l’ONG avec dix lits d’hospitalisation. Avec une moyenne de 30 accouchements par mois dont l’âge des mères varie entre 14 et 17 ans, l’hôpital accueille même les femmes de la périphérie et de la RDC voisine.

Cependant, elle continue à faire face à des problèmes dont entre autre le manque de plateau technique insuffisant et l’absence d’un chirurgien ou de compétence en chirurgie obstétricale pour faire des césariennes et manque des intrants pour la planification familiale et la salle de maternité utilisée dans certains cas pour faire la chirurgie a défaut d’un bloc opératoire dédié à cette fin.

Pour apporter une solution à certains problèmes, le Représentant de l’UNFPA envisage envoyer des intrants pour permettre aux femmes de la ville de Zemio d’avoir accès aux méthodes contraceptives (préservatifs, pilule, DIU et autres) et programmer une formation aux sages-femmes, une formation de renforcement de capacité sur l’utilisation des méthodes contraceptives.

Pour les survivantes de violences basées sur le Genre, UNFPA est en train de mettre en place, grâce au Fond coréen, un système de guichet unique qui va pouvoir offrir des services de prise en charge médicale, psychosociale, juridique et d’abri temporaire aux survivantes.

Ainsi grâce à ses partenaires sur place, UNFPA pourra apporter une réponse holistique aux survivantes de la ville de Zemio qui en plus de souffrir de la stigmatisation au niveau de la communauté, ne pouvaient ni recevoir la prise en charge médicale ni dénoncer leurs bourreaux.