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L’année 2023 est marquée pour la République centrafricaine, celle de l’appropriation par les plus hautes instances nationales du plaidoyer du Bureau-pays du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en faveur d’une adhésion massive à la promotion des droits de la femme. Les diverses actions entreprises dans ce sens, aussi bien au niveau stratégique qu’opérationnel par l’UNFPA ont permis aux autorités d’inscrire dans leurs priorités et vision politique les questions liées à l’égalité du genre et à la lutte contre les violences basées sur le genre. Dans une posture d’avant-garde, le Président Faustin-Archange Touadera et son Gouvernement ont su porter la lutte contre les violences sexuelles et la promotion des droits sexuels et reproductif cette année à travers plusieurs activités de mobilisation générale en faveur de l’égalité Homme-Femme, de la lutte contre les violences basées sur le Genre, les pratiques néfastes y compris l’exploitation et abus sexuels. En présidant la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre de cette année, le couple présidentiel Brigitte et Faustin Archange Touadera ont clairement indiqué que « le défi des violences faites aux femmes et filles en RCA sont multiples et multiformes et risquent de s’aggraver dans les années à venir si l’inaction persiste ».

Le chef de l’Etat a saisi l’occasion de la cérémonie de clôture officielle des 16 jours d’activisme pour rappeler la mission assignée au Comité Stratégique sur les Violences Sexuelles liées aux Conflits qui est un organe de coordination placé à la Présidence de la République en vue de contrôler la mise en œuvre des orientations politiques et stratégiques sur les questions relatives à la fiabilité des données, ainsi que la cartographie et les activités des organisations non-gouvernementales (ONG) qui œuvrent sur les questions des violences liées aux conflits. Le Professeur Faustin Archange Touadera, chef de l’Etat Centrafricain a aussi mentionné qu’avec l’appui des partenaires techniques et financiers dont l’UNFPA, il a initié la relecture du Code de la Famille de 1997 et l’actualisation de la Politique nationale d’équité et d’égalité de genre dont le but est de rendre accessible et disponible des informations et des services de qualité pour l’amélioration du bienêtre de la femme centrafricaine. Un autre fait traduisant la volonté nationale de lutter contre les VBG, mentionné par le Chef de l’Etat au public, est la prise en compte de la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre dans le Code pénal centrafricain qui prévoit des dispositions relatives à la violence conjugale, les mutilations génitales féminines et le viol.

 

Pour renforcer et rendre visible cet engagement au plus haut niveau, le bureau-pays de UNFPA a marqué sa reconnaissance au Président de la République à travers la remise d’un trophée pour le rôle champion qu’il joue aussi bien au niveau sous régional, tel que manifesté par l’organisation sous son leadership du Symposium Transfrontalier sur le statut de la femme en préparation de la célébration de la CIPD30, que national avec la mobilisation de son Gouvernement autour de son engagement pour l’équité homme-femme. C’est pourquoi le Représentant Résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Dr Shible Sahbani se félicite de cet engagement et de ces efforts en appelant la communauté internationale et le peuple centrafricain à soutenir l’engagement du Gouvernement de la Centrafrique en faveur de l’égalité Homme-Femme, de la lutte contre les violences basées sur le Genre, les pratiques néfastes et les cas d’exploitation et abus sexuels.