Grâce aux efforts conjugués de ONU FEMMES, du Children Life in Rural Areas (CLIRA), de l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC) et le bureau pays de UNFPA se mobilisent pour accélérer le processus de guérison des traumas individuels et collectifs des communautés de Bria et Bangassou en vue de la prévention des conflits et des violences.
Plus de cent praticiens de la santé mentale ont été formés dans les villes de Bria et de Bangassou. Ceux-ci ont contribué à former à leur tour leurs pairs pour une disponibilité rapide de la prise en charge au sein des infrastructures qui ont été réhabilité dans les deux villes. Le programme de prise en charge en santé mentale exécuté comprend entre autres la mise en place et la gestion des centres d’écoutes, et la prise en charge itinérantes au niveau communautaire, ainsi que la réhabilitation des infrastructures communautaires comme les maisons de jeunes.
Ce résultat a été rendu possible grâce à l’appui au Gouvernement pour la définition d’une stratégie, l’adoption et la mise en œuvre d’un protocole de Prise en Charge Psychothérapeutique à travers le Dispositif Itinérant d’Appui Psychosocial (DIAP).
La réalisation dudit programme fait en partenariat avec l’UNFPA et le Ministère de la promotion du genre, de la protection de la femme, de la famille et de l’enfant entité gouvernementale de supervision et d’assistance technique.
CLIRA qui est le partenaire de mise en œuvre du Projet en charge du volet d’appui psychosocial au niveau communautaire s’occupe du renforcement des capacités des agents psychosociaux (APS) et la prise en charge des cas de traumas au niveau communautaire pour la première année du projet. L’AFJC a pour sa part, procédé à l’identification et à la réhabilitation des infrastructures communautaires, en appui aux organisations féminines, des jeunes et des leaders locaux. Lancé depuis Mars 2022 pour un montant total de 1,499,963.45, ledit projet à permis la prise en charge d’environ 15190 personnes dans les deux villes.
Encadré : Veuve de 45 ans ayant seule à charge 8 enfants tous mineurs, a pu guérir de la dépression dans laquelle elle a été plongée depuis 2022 suite au viol répété dont elle a été victime de la part des hommes armés. L’incident fatale est survenu alors qu’elle allait ramasser du bois de chauffage sans défense dans la forêt, puisqu’un an plus tôt elle fût témoin oculaire de l’assassinat de son mari au cours d’une crise politico-militaire ayant endeuillé la ville de Bria. Elle est depuis accompagnée par une équipe d’APS formés dans le cadre du projet d’appui au processus de guérison des traumas individuels et collectifs en vue de la prévention des conflits et des violences, financé par le Peace Building Fund (PBF). Clarice se remet doucement de ce drame et participe désormais aux séances de paroles et aux causeries débats organisés par les APS de Bria.