Vous êtes ici

Nous, Ministres africains, réunis à Addis-Abeba (Éthiopie) les 3 et 4 octobre 2013, à l'occasion de la Conférence régionale sur la population et le développement en Afrique, pour examiner la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), adopté au Caire en Afrique en 1994, ainsi que la suite à lui donner après 2014.

La Conférence traduit de la part des 53 pays africains un engagement politique ferme de mettre en œuvre le Programme d'action de la CIPD sur le continent. Les réalisations et les progrès importants accomplis doivent s’inscrire dans la durée, afin de préserver nos acquis en tant que région et d’atteindre les buts et objectifs de la Déclaration d’Addis-Abeba, Nous nous engageons à:

 Intégrer la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement en Afrique après 2014 dans les programmes d’activités des organes de l’Union africaine et de la Commission économique pour l’Afrique;

 Veiller également à l’inclusion de la Déclaration d’Addis-Abeba dans le programme de développement pour l’après-2015;

 Suivre régulièrement la réalisation des objectifs de la Déclaration dans le cadre de la communication de l’information sur le programme de développement pour l’après2015;

 Procéder à un suivi et à une évaluation rigoureux de l’application de la présente Déclaration sur la base de données et de projections démographiques fiables, prenant en considération les scénarios futurs;

 Renforcer la coordination et la coopération entre les ministères chargés des questions de population et de développement pour l’harmonisation dans le domaine des politiques sectorielles de l'éducation, de la jeunesse et de la santé, et nous attacher à renforcer les capacités et à fournir un financement aux programmes nationaux et régionaux en matière de population;

Revoir périodiquement les conclusions des conférences régionales africaines sur la CIPD après 2014;

 Ce faisant, nous prenons en considération les préoccupations de l'ensemble des parties prenantes de la région, notamment le secteur public, le secteur privé, la société civile, y compris les ONG, les organisations confessionnelles, les jeunes, les femmes, les syndicats, le monde universitaire, les membres du parlement et les institutions de développement régionales et sous-régionales.